Les historiens s’accordent à peu près pour faire remonter le concept de marque à 2700 ans avant JC. Autant dire qu’une marque même dans ses fondements les plus rudimentaires, n’est pas une invention de notre société contemporaine qui parfois la critique. Car si les marques ont au fil du temps pris une importance capitale, c’est parce que la logique de reconnaissance et de sécurité nous impose peu à peu ce concept si pratique pour identifier un produit, un service ou une entreprise.
Si bien entendu les premières marques n’étaient au sens strict que « des marques » apposées sur une amphore ou une poterie pour permettre d’authentifier la provenance et l’origine de leur création, la révolution industrielle a prodigieusement amplifié le phénomène. L’équation est simple : plus il y a de produits, plus il y a de marques. Autrement dit la multiplication des marques sont la trace visible de la multiplication de l’offre, donc du choix, donc de la différence. Et cette diversification a également partie liée avec l’accroissement considérable du nombre d’habitants sur notre petite planète.
Vivez dans un village isolé du monde et vous n’aurez besoin que de quelques marques pour reconnaître l’origine d’un produit et y associer, avec l’expérience que vous en ferez, un certain nombre de qualités..ou de défauts. Vivez sur une planète où tous les villages devenus villes ou mégalopoles sont interconnectées et vous aurez besoin pour vous y retrouver de centaines, de milliers de marques de produits et de services qui peuvent vous intéresser.
En ce sens, le concept de marque est lié à la concurrence. Plus il y a d’acteurs sur un marché donné, plus l’importance de la marque s’affirme pour permettre aux consommateurs de s’y retrouver et aux vendeurs d’affirmer leurs différences.
Affirmer sa différence, telle est toujours l’enjeu ultime d’une marque. Une marque sert à marquer les esprits.
Bénéfik, agence de Naming