Cette question n’est pas une erreur de formulation. Mais plutôt l’illustration par l’absurde de la difficulté de donner son nom à son entreprise, à sa marque.
Bien entendu le nom que l’on porte nous représente, il incarne par définition notre engagement et la promesse que derrière le marketing existe une personne physique. A fortiori quand la personne physique est connue et clairement identifiée dans un domaine précis.
Mais une marque s’émancipe toujours de son créateur, elle vole de ses propres ailes, devient autre chose. Dans bien des cas elle apparait comme une redéfinition, une nouvelle identité autonome. Le Dakar qui n’évoque plus la capitale du Sénégal mais une aventure, un raid auto / moto. Idem pour l’émission Pékin Express quand le jeu se passe en Amérique du Sud, la carte bleue qui n’est plus forcément bleue etc.
Quand il s’agit d’un nom c’est un peu différent. Et pourtant quand on y pense, en quoi Stéphane Plaza évoquerait il naturellement un réseau d’agences immobilières ? Parce que l’animateur ne s’est pas dissocié de sa marque ? Peut être eut-il fallu dés le départ ne pas lui donner ce nom. Mais c’est trop tard.
Imaginons donc que pour la première fois ce ne soit pas la marque qui change de nom mais Stéphane Plaza lui même. Il pourrait s’appeler Bernard Delamin, Cédric Laporte ou encore Micheline Dupont. Les journalistes qui commenteront la suite de ses procès pourront alors dire que Cédric Laporte a fait appel, à été relaxé ou bien a été condamné. L’honneur serait sauf et la réputation de la marque Stéphane Plaza clairement associée à un réseau d’agences immobilières serait ainsi sauf.
