C’est une première en France, une vente aux enchères des marques et noms de domaine de feu VOGICA aura lieu le 27 septembre. Signe des temps, les actifs immatériels gagnent en reconnaissance. Il ne s’agît plus de concepts abstraits qui viennent se faire une place dans les bilans des entreprises, mais d’un véritable patrimoine qu’il convient d’entretenir, d’enrichir, et le cas échéant, de vendre au meilleur prix.
L’annonce de la vente s’accompagne d’un rappel: deux cas connus se sont déjà produit Outre Atlantique: la vente du portefeuille de brevets de NORTEL et celle de 150 marques Américaines et noms de domaines de distribution couvrant treize catégories commerciales allant des secteurs des soins personnels en passant par l’alimentation et les boissons, les entreprises, l’habillement, la maison, les produits grand public, la technologie, les institutions financières, les jouets, les voyages, les magazines…
Dans ce cas précis, l’avantage est comme dans celui de VOGICA, de posséder un signe de reconnaissance applicable immédiatement sur un produit, un service, bref sur une offre qui lui correspond. L’autre intérêt que nos chers compatriotes oublient souvent quand nous leur proposons d’enrichir leur portefeuilles de marques déposées par nos soins (Eau de Voltige, Aile & Moi, Strataj’aime, Desinvolt, Genetic, Kultive…) est de disposer de droits antérieurs et d’éviter ainsi l’écueil de voir sa marque traverser moult tracasseries juridiques qui peuvent ralentir le lancement d’une nouvelle offre.
Espérons que ce triste exemple, puisqu’il concerne la vente d’une entreprise en faillite, témoigne de l’intérêt grandissant de posséder des noms de marques déjà déposés. Les actifs immatériels de Vogica vendus aux enchères.