Trouver un nom de marque n’est pas chose facile. Mais trouver un nom de médicament est un un triple challenge : créatif, juridique et réglementaire.
La plupart des laboratoires tentent de décliner des noms existants en autant de variations possibles, Smecta / Smectalia (Ipsen), Doliprane / Dolirhume (Sanofi), Belivair / Vendivair (Therabel) etc. Si la logique semble simple et efficace, la réglementation contrôlée par l’ANSM n’autorise plus ce type de stratégies.
Le Naming d’un médicament passe bien entendu les traditionnelles étapes de la recherche de noms : Brief / Recherches créatives / Vérifications juridiques / Sélection finale. Mais le réglementaire ajoute ce « petit truc en plus » qui oblige à faire preuve d’encore plus de créativité pour ne proposer que des noms dits » fantaisistes « , autrement dit des noms qui n’ont rien de commun avec des produits existants du même laboratoire mais qui plus est rien de commun avec tous les autres médicaments du marché. Et bien entendu ne pas être trompeurs ou évoquer de trop près l’actif employé.
Résultat des courses : proposer des noms qui n’ont pas de lien direct avec le produit désigné tout en l’évoquant ne serait ce que dans l’esprit de ceux qui en sont les spécialistes. Un exercice d’équilibriste qui nécessite des compétences particulières que peu d’agence de Naming possèdent.
Bénéfik a de ce point de vue beaucoup travaillé sur ces sujets pour des laboratoires aussi différents que Besins Healthcare, Therabel, Sanofi, Ménarini, Bausch + Lomb, Téva Santé etc. Chaque fois l’équipe de Bénéfik et celle d’Énekia font en sorte de proposer suffisamment de variantes, suffisamment de noms de marques pour qu’une fois la sélection définitive évaluée, vérifiée juridiquement et choisie par le client, il reste au moins cinq noms possibles avant proposition à l’ANSM qui in fine aura le dernier mot.
