A l’heure où nous apprenons que le patron d’un des restaurants visés lors des attentats a vendu les images de la fusillade au Daily Mail, voilà que la page daech.fr affiche clairement que le nom de domaine est lui aussi à vendre.
Le côté obscur de la force
Alors bien sur tout se vend, tout se négocie, plus rien n’a de sens et tout est bon pour se faire un peu de pognon, quelle qu’en soit les raisons et sans aucune limite. A l’heure de l’abondance des images les plus terrifiantes, des réseaux sociaux express, des jeux vidéos et autres avatars de mondes parallèles, il serait bon de freiner un peu.
Les mots râlent
Si même les noms d’organisations terroristes deviennent des marques, comment s’étonner que la frontière entre le bien et le mal soit si poreuse. Alors certains n’hésitent plus à franchir des limites que l’air du temps gomme si facilement. Le bien et le mal se valent, tout n’est qu’une question de point de vue. Et ainsi de suite…
Daech n’est pas une marque
Ce nom qui roule malhabile dans les bouches des politiques qui ne savent plus comment désigner une bande d’écervelés en perte de repères et qui faute de culture, de savoirs, mélangent tout; non Daech n’est ni une marque, ni un nom de domaine même si certain tentent d’en faire commerce parce qu’après tout ça ou autre chose…
En espérant que personne n’achète ce nom de domaine, qu’il demeure dans les profondeurs du net et qu’il s’y perde.